🌬️ Quand ta petite voix intérieure te souffle de changer de trajectoire professionnelle
As-tu entendu parler de la notion du "good enough job"?
Hello MammaSista!
Bienvenue dans cette nouvelle édition de la newsletter MammaSistas. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci infiniment de me lire 💞 .
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💭 La pensée du jour
Le “good enough job” peut être prestigieux, mais ne te demande pas de lier toute ton identité à ta carrière. Bien sûr, il n’est pas non plus question de rester dans un emploi qui n'est pas assez stimulant pour toi, mais il s'agit de trouver le juste équilibre qui te permette un certain degré d'épanouissement, sans attendre que le travail te comble complètement car c'est irréaliste (et malsain).
En 1953, le psychanalyste britannique Donald Winnicott a introduit le concept de “good enough mother” (“mère suffisamment bonne” - à l'époque, on parlait peu des pères, mais le concept s'applique bien sûr à la personne qui s'occupe principalement de l'enfant). Selon lui, un parent parfait n’existe pas, mais c’est également un concept peu désirable, car lorsque les personnes qui s'occupent des enfants "échouent", les enfants apprennent à développer leur résilience et leur autonomie. Si un parent répondait à tous les besoins de son enfant à chaque fois, l’enfant n'aurait tout simplement pas la possibilité de développer son indépendance.
Le dernier livre que j’ai lu, “Power Moves: How Women Can Pivot, Reboot, and Build a Career of Purpose” de Lauren McGoodwin m’interroge justement sur ce principe du “good enough”: et si, comme le suggère Winnicott à propos de la maternité, le job parfait n'était pas seulement inaccessible, mais aussi (à un certain degré) indésirable ? L’auteure explique que lorsque nous n'attendons pas du travail qu'il réponde à tous nos besoins, nous prenons alors l'initiative de les combler ailleurs (famille, amis, communauté, etc.), ce qui enrichit notre vie bien plus que le travail seul ne pourrait le faire. Elle encourage donc les working moms à trouver un “assez bon travail”, c’est-à-dire un travail rémunéré agréable qui permet de vivre confortablement, mais qui ne représente pas tout pour nous. Un “good enough job” permet de continuer à avoir des passions, des passe-temps, des intérêts et d'autres choses dans ta vie que tu développes et dans lesquelles tu peux investir ton temps.
Chaque personne qui souhaite rejoindre un cercle MammaSista passe environ 1H en visio avec moi, le temps que l’on puisse vraiment se connaître, que je puisse cerner leurs attentes, leurs besoins et surtout leurs motivations profondes à rejoindre la communauté MammaSistas. Ce que je constate, la plupart du temps, c’est que vous êtes à un moment de bascule de votre vie, que ce soit juste avant de prendre un job, avant d’accueillir votre 2è, 3è enfant, en anticipation d’une grosse promotion, ou bien à un moment de votre vie où vous êtes prêtes à investir du temps sur vous, pour votre bien-être et aller vers une vie plus équilibrée, plus à l’écoute de vos besoins.
Bien souvent, vous questionnez vos envies d’évolution professionnelle et vous vous interrogez si le job que vous occupez (ou convoitez) est bien adapté à vos envies d’équilibre et d’évolution personnelle. Je te partage quelques clés ici pour définir ton “good enough job”. 👇
⭕️ Le partage du cercle
🤔 Déterminer si ton job est adapté à tes envies. Analyse la façon dont tu as passé la dernière semaine, le dernier mois ou même les six derniers mois. La majeure partie de ton identité est-elle liée à ton travail ? Lorsque tu vois des copains, ne parles-tu que de ton travail ? Ou bien, ton travail te permet d'avoir du temps pour d'autres choses? Qu’en est-il de ta conciliation vie pro/perso? Te satisfait-elle?
⚖️ Faire la différence entre le “good enough job” et la stagnation (ou un job qui est trop en-deçà de tes capacités). Il y a des moments de vie où il est peut-être judicieux de rester dans un job “confortable”, avec un grande flexibilité horaire par exemple, ou des missions que tu maîtrises facilement: la stagnation n’est donc pas nécessairement une mauvaise chose. Ce qui n'est pas bon, par contre, c'est quand on commence à se désengager peu à peu de nos missions, à démissionner en silence. Si c’est ton cas, c'est peut-être le signe que ton travail n'est plus adapté. La meilleure façon de t'assurer de ne pas te désengager est de te concentrer sur la partie de ton travail qui te donne le plus d'énergie. La plupart des gens ont une partie de leur travail qui leur donne plus de sens. Cette partie est-elle suffisante pour te retenir ? Y trouves-tu ton compte? Si ce n'est pas le cas, il est peut-être temps de passer à autre chose.
🙌 Créé ta propre définition du succès. Notre génération (de femmes notamment) a souvent été biberonnée au fait que le problème venait de nous, que tout était possible, qu'il suffisait de faire l’effort en plus, ou de dire oui plus souvent. La réalité c’est que parfois, même quand on a l’impression de tout donner, sur tous les fronts, on ne réussit pas. On peut tout faire “comme il faut” et ne jamais atteindre le succès dans le sens traditionnel du terme. Alors autant créer ta propre définition du succès: déterminer ce qui est vraiment important pour toi à ce moment charnière de ta vie, et mettre en place les actions, une à une, pour l’atteindre. Ce n’est jamais intuitif, tu n’auras pas toujours le soutien attendu de ton entourage, mais je te souhaite d’avoir le bon cercle de soutien, de persévérer, de ne jamais perdre de vue ton objectif et tu y trouveras peut-être beaucoup plus d’épanouissement que tu ne l’imagines. ✨