💆🏻♀️ Est-ce égoïste de prendre du temps pour soi?
*Spoiler alert*: ne rien faire (de temps en temps) peut te sauver la vie au quotidien.
💭 La pensée du jour
Un dénominateur commun des working moms épanouies est qu’elles font de la place pour leurs propres besoins. Loin de le faire par égoïsme, elles le font par nécessité.
Car s’il y a une chose qu’elles ont bien compris, c’est que si elles ne prennent pas soin d'elles-mêmes, elles ne pourront pas (bien) s'occuper de quoi que ce soit ou de qui que ce soit d'autre.
Dans une culture de l'effervescence où tout est accessible à bout de clic, qui nous pousse sans cesse à faire plus, à avoir plus, avec tous ces exemples de salarié/es qui lancent sur leur temps libre un “side hustle” (c’est-à-dire un projet-passion annexe: seriously?! avec quel temps?), ne rien faire semble être une hérésie. Au contraire, on a toujours l'impression de ne pas en faire assez... surtout quand on est une working mom et qu’on culpabilise souvent H24.
Mais aujourd’hui, après des années de pandémie, les licenciements massifs, l’arrivée d’une nouvelle génération beaucoup plus assertive sur ses limites et intransigeante sur son équilibre pro/perso, des mouvements comme le “quiet quitting” (la démission silencieuse) ont émergé, c'est-à-dire le fait de remettre en question le “travailler plus pour gagner plus”, d’accorder plus de temps à soi et de faire le strict minimum sur le lieu de travail. En outre, de plus en plus de femmes quittent des postes à responsabilités car elles ne s’y retrouvent plus et ont envie d’inventer leur propre modèle. Et là où voir des femmes talentueuses quitter des postes à haute responsabilité est bien sûr un échec, je trouve qu’il y aussi un espoir.
Car pour vivre une vie épanouie, heureuse ET productive, nous devons aussi nous permettre de prendre du temps off sans nous sentir coupables. Et le fait que cette réflexion se démocratise de plus en plus peut contribuer à libérer les working moms de leur culpabilité permanente. En fait, la paresse est même essentielle à la créativité, écrit Lily Meyer dans The Atlantic. “Les idées ont tendance à se développer lorsqu'on ne s'en occupe pas”, explique-t-elle. “Mais seulement si votre cerveau n'est pas trop encombré de tâches pour leur laisser de la place.”
Alors MammaSista, la prochaine fois que tu feras la grasse mat (on peut rêver 😅), que tu bingeras Sexlife sur Netflix ou que tu te prélasseras pendant des heures sur le canapé, sois fière… Après tout, tu es juste en train de stimuler ta créativité. Dans notre tourbillon quotidien, il est facile d'oublier que la vie est faite pour être appréciée. Et parfois, on a besoin d’une journée à ne rien faire pour s'en rappeler.
⭕️ Le partage du cercle
Comme à chaque édition, je te partage un (ou des) enseignement(s) issu(s) des cercles MammaSistas. Si tu nous a fraîchement rejoint: MammaSistas, c’est une newsletter, mais aussi et surtout des cercles de 6 à 8 working moms qui accordent autant d’importance à leur maternité qu’à leur carrière et qui se retrouvent tous les mois autour d’ateliers pour avancer vers une vie plus équilibrée, sans culpabilité.
Pour en savoir plus et intégrer ton propre cercle de working moms, RDV ici:
👀 Je te connais MammaSista, je vois ta tête et j’anticipe tes interrogations à travers l’écran: tu es en train de te dire que c’est bien joli de dire tout ça, mais comment cela pourrait bien se traduire dans la vraie vie des working moms, celle où on n’a même pas une minute à nous?
👊 Dompter ta culpabilité: la culpabilité maternelle, à la minute où tu deviens maman, est un sentiment qui te suivra (pour la plupart d’entre nous) toute ta vie. Alors au lieu d’essayer de la combattre, enclenche des petites actions qui vont te permettre de la dompter. Pour ça, un outil très puissant que j’utilise au quotidien: “je dis non à ça, mais je dis oui à quoi?” Si tu es claire sur l’échange que tu es en train d’effectuer et ses bénéfices potentiels, tu seras beaucoup plus à l’aise de lâcher du lest sur ces choses qui te semblaient si importantes il y a encore 2mn.
⭕️ Avoir un cercle de soutien: il s'agit d'amis, de proches, de MammaSistas et, parfois, de professionnels. De ce que je vois, les working moms les plus épanouies sont aussi celles qui connaissent leurs limites. Elles sont parfaitement conscientes qu'elles ont besoin des autres et qu’elles ne peuvent pas y arriver seules. Elles ont appris au fil du temps à laisser d'autres personnes de leur entourage porter (une partie de) la charge. Elles créent elles-mêmes les conditions de leur épanouissement. Elles savent qu'être mère, c'est un joli bordel, que personne ne le fait à la perfection… et que c’est OK.
💯 Savoir que ton réservoir d’énergie doit être régulièrement alimenté et te donner le temps dont tu as besoin. L’énergie n’est pas infinie, et en tant que working mom, tu en donnes énormément que ce soit au travail ou à la maison. Collègues, équipes, kids, +1, famille, amis… La liste est longue et c’est bien là le hic: à force d’en donner à longueur de journée, ton réservoir se vide et au moment où tu en as besoin pour la personne la plus importante de ta vie (aka TOI), tu n’en as plus une seule goutte. Le seul fait d’avoir conscience que ton énergie est un réservoir qui a besoin d’être constamment nourri peut te permettre d’y accorder l’attention et le temps nécessaire pour le faire. 10/15mn de ta journée à faire quelque chose qui te fait du bien peuvent déjà suffire à éviter la crise larmes au bureau ou le pétage de plombs en plein tunnel du soir. 😬
😂 Le sourire du jour
Une vidéo qui sort de l’ordinaire pour cette édition: je t’invite à prendre ces 2 minutes pour découvrir la philosophie de vie du paresseux, dont le fait de ne rien faire est justement un facteur déterminant de sa survie! 🤔
Et je nous souhaite de nous en inspirer (avec parcimonie) dans nos vies de working moms (ma citation préf de la vidéo: “cet animal ne fait pratiquement rien… et il est extrêmement doué pour ça” #genius). ✌️